23 d\u00e9cembre<\/p>\n
En un jour comme celui-ci, on parle beaucoup de naissance. Cela fait penser \u00e0 la n\u00f4tre.<\/p>\n
Le savant b\u00e2lois, professeur Portmann, explique que pour na\u00eetre \u00e0 \u00e9galit\u00e9 d’\u00e9quipement et de d\u00e9brouillardise avec les autes \u00eatres vivants, on devrait passer non pas 9 mois mais 2 ans dans le sein maternel. La Nature, toutefois, a pris pour l’homme un risque fou: celui de l’arracher pr\u00e9matur\u00e9ment \u00e0 ce sein maternel pour lui assurer, en le livrant aux soins et \u00e0 l’amour de ses parents, un d\u00e9veloppement infiniment plus rapide et plus riche.<\/p>\n
Entre ses parents, la premi\u00e8re ann\u00e9e de la\u00a0vie d’un enfant est moins la premi\u00e8re ann\u00e9e de sa vie que la seconde ann\u00e9e de sa naissance.<\/p>\n
La Nature, sur la t\u00eate des p\u00e8re et m\u00e8re, prend des risques. Et la Nature, c’est Dieu.
\nEt c’est Dieu qui prend des risques en nous donnant nos enfants.<\/p>\n
Et Dieu prend encore des risques en nous donnant le sien, son Fils. L\u00e0 aussi, Il compte sur nous, Il joue son esp\u00e9rance sur nous.<\/p>\n
Ce Dieu qui, au lieu d’imposer sa force, confie \u00e0 l’homme son esp\u00e9rance, ce ne peut \u00eatre que le vrai Dieu.<\/p>\n