Culte musical du dimanche de l’Epiphanie
Dimanche 3 janvier 2021 – Temple de Travers
Musique : Jean-Samuel Bucher / Lecture et service : Christine Piazza / Célébrant : Eric Bianchi
Accueil
Lumière au milieu des nuits, Dieu est là.
Comme un astre que l’on suit, Il nous désigne le chemin
Et nous Il invite à l’y suivre avec confiance.
Vous êtes vraiment les bienvenus et c’est Lui qui nous accueille.
Que Sa clarté nous offre un regard sur toute chose cachée par les ténèbres.
Que Son souffle de vie emplisse nos poumons, et Son amour notre cœur.
Oui, vous êtes les bienvenus et c’est Lui qui nous accueille.
Le Seigneur connaît les interstices de nos âmes qui nous sont méconnues.
Et qu’importe ce qu’il s’y trouve Il nous dit par Jésus-Christ :
« Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit aura la lumière de la vie et ne marchera plus jamais dans l’obscurité.» (Jn 8,12).
Prière d’invocation
(1.12.2014 – J.-M. Sordet)
Nous prions :
Jésus-Christ, Fils de Dieu,
Prince de la paix,
tu révèles à tous les humains
le visage du Père.
Entraîne-nous dans la joie des croyants,
qui ont reconnu
le Messie annoncé par les prophètes,
le Sauveur attendu.
Entraîne-nous dans la fidélité des croyants
qui ont su à leur tour
poser les signes de ton amour
et les jalons de ta présence au monde.
Amen.
Chant lu (recueil Alléluia) « Brillante étoile du matin », accompagné à l’orgue
1. Brillante étoile du matin,
Par tes rayons l’amour divin
Nous donne sa lumière.
Portant la joie et la clarté,
Tu vins chasser l’obscurité
Qui règne sur la terre.
Seigneur, Sauveur, ta lumière
Salutaire nous éclaire :
Sois béni, ô Fils du Père !
2. C’est toi, Jésus, qui m’as cherché
Dans les ténèbres du péché,
Au fond de ma misère.
Te dépouillant de ta grandeur,
Tu vins t’offrir en serviteur
Pour délivrer la terre.
Seigneur, Sauveur, ta lumière
Salutaire nous éclaire :
Sois béni, ô Fils du Père !
3. Je veux, Seigneur, m’unir à toi
Par mon amour et dans la foi,
Mais grande est ma faiblesse.
Ton Esprit seul est tout-puissant,
Pour mettre au cœur de tes enfants
La force et la sagesse.
Seigneur, Sauveur, ta lumière
Salutaire nous éclaire :
Sois béni, ô Fils du Père !
D’après Louis Roehrich 1811-1893
Musique – Orgue
Lecture du Lecture du psaume 72, vv. 1-2, 7-8, 10-11, 12-13
1 O Dieu, accorde au roi de prononcer les mêmes jugements que toi ;
donne à ce fils de roi ton sens de la justice.
2 Qu’il soit loyal et fidèle au droit
en jugeant les pauvres gens, ton peuple.
7 Sous son règne, que le bon droit s’épanouisse,
qu’il y ait abondance de biens
tant que la lune existera!
8 Qu’il soit le maître d’une mer à l’autre
et de l’Euphrate jusqu’au bout du monde !
10 Les rois de Tarsis et des îles lointaines lui enverront des cadeaux :
les rois de Saba et de Séba lui livreront leur contribution.
11 Tous les rois s’inclineront devant lui,
toutes les nations lui seront soumises.
12 Il délivrera le malheureux qui appelle
et le pauvre qui n’a personne pour l’aider.
13 Il aura pitié du faible et du malheureux,
il leur sauvera la vie.
Musique – Orgue
Prière d’illumination
Dumas André, In. Bianchi Enzo, Prières glanées, Editions Fidélité, Namur, 2011, p. 43.
Nous prions :
Ta Parole est comme l’eau. Rafraîchis-nous à sa source, plonge-nous dans son courant, entraîne-nous vers sa mer.
Ta Parole est comme le feu. Qu’elle nous éclaire, sans nous éblouir. Qu’elle nous réchauffe, sans nous brûler. Qu’elle nous embrase, sans nous dévorer.
Ta Parole est comme le ciel. Élargis-nous en elle, pour que nous connaissions la hauteur et la profondeur de tout ce qui est.
Ta Parole est comme la terre. Enracine-nous en elle, pour que nous éprouvions la solidité et la constance de tout ce que tu donnes, exiges et promets.
Amen.
1ère lecture de la Bible : Lecture du livre du prophète Esaïe, chapitre 60, vv. 1-6
Texte tiré de la Bible en français courant
« 1 Debout, Jérusalem, brille de mille feux, car la lumière se lève pour toi : la glorieuse présence du Seigneur t’éclaire comme le soleil levant. 2 L’obscurité couvre la terre, la nuit enveloppe les peuples. Mais toi, le Seigneur t’éclaire comme le soleil qui se lève. Au-dessus de toi apparaît sa présence lumineuse. 3 Alors des nations marcheront vers la lumière dont tu rayonnes, des rois seront attirés par l’éclat dont tu te mettras à briller. 4 Regarde bien autour de toi, et vois tous tes enfants : ils viennent et se rassemblent auprès de toi. Tes fils arrivent de loin, on ramène tes filles en les portant dans les bras. 5 En les apercevant, tu rayonnes de bonheur ; tu en es tout émue, ton cœur éclate de joie. Car les richesses de la mer arrivent chez toi, les trésors des nations affluent jusqu’à toi. 6 Ton pays se couvre d’une foule de chameaux : ce sont les caravanes de Madian et d’Éfa, arrivant toutes de Saba. Elles apportent de l’or et de l’encens en chantant les hauts faits du Seigneur. »
Chant lu (recueil Alléluia) « O grâce magnifique », accompagné à l’orgue
1. O grâce magnifique,
Dont Dieu seul est l’auteur :
Jésus, son Fils unique,
Est notre Rédempteur !
Etoile matinale
Qui n’a pas son égale
Dans tout le firmament !
2. O grâce mémorable
Qu’on adore à genoux :
Dieu même est favorable
Aux pécheurs tels que nous !
Au ciel et sur la terre,
Qui pourra nous soustraire
A l’éternel amour ?
3. O grâce salutaire,
Ta force nous confond !
D’un aussi grand mystère,
Qui peut voir jusqu’au fond ?
Grâce incompréhensible,
Lumière inaccessible,
Abîme de bonté !
Louis-Samuel Pidoux 1878-1953
© Avec l’autorisation de Frédy Henry Editions Sàrl – 1115 Vullierens
2ème lecture de la Bible : Evangile de Matthieu, chapitre 2, vv. 1-12
Texte tiré de la Bible en français courant
« 1 Jésus naquit à Bethléem, en Judée, à l’époque où Hérode était roi. Après sa naissance, des savants, spécialistes des étoiles, vinrent d’Orient. Ils arrivèrent à Jérusalem 2 et demandèrent : « Où est l’enfant qui vient de naître, le roi des Juifs ? Nous avons vu son étoile apparaître en Orient et nous sommes venus l’adorer. » 3 Quand le roi Hérode apprit cette nouvelle, il fut troublé, ainsi que toute la population de Jérusalem. 4 Il convoqua tous les chefs des prêtres et les maîtres de la loi, et leur demanda où le Messie devait naître. 5 Ils lui répondirent : « A Bethléem, en Judée. Car voici ce que le prophète a écrit : 6 “ Et toi, Bethléem, au pays de Juda, tu n’es certainement pas la moins importante des localités de Juda ; car c’est de toi que viendra un chef qui conduira mon peuple, Israël. ” » 7 Alors Hérode convoqua secrètement les savants et s’informa auprès d’eux du moment précis où l’étoile était apparue. 8 Puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez chercher des renseignements précis sur l’enfant ; et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’aille, moi aussi, l’adorer. » 9 Après avoir reçu ces instructions du roi, ils partirent. Ils virent alors l’étoile qu’ils avaient déjà remarquée en Orient : elle allait devant eux, et quand elle arriva au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant, elle s’arrêta. 10 Ils furent remplis d’une très grande joie en la voyant là. 11 Ils entrèrent dans la maison et virent l’enfant avec sa mère, Marie. Ils se mirent à genoux pour adorer l’enfant ; puis ils ouvrirent leurs bagages et lui offrirent des cadeaux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. 12 Ensuite, Dieu les avertit dans un rêve de ne pas retourner auprès d’Hérode ; ils prirent alors un autre chemin pour rentrer dans leur pays. »
Musique – Orgue
Prédication
Jamais il ne me semble avoir lu un texte biblique dans lequel il est tant question de lumière. Et si celle-ci est autant citée chez Esaïe, c’est que le prophète tente de redonner courage au peuple juif, qui, rentré de Babylone après 50 ans d’exil, connaissait des discordes avec les habitants installés dans le pays ; Ceux avec de nouvelles croyances, mais aussi avec les générations plus anciennes qui découvraient les plus jeunes. Oui, le peuple juif avait vraiment besoin de luminosité et de clarté…
Dans le texte de Matthieu qui nous est si familier et que nous avons médité à l’occasion de ce Noël, la lumière prend forme dans une étoile dans la nuit. Une étoile qui au terme de sa course, s’éclipsera devant la Lumière du monde…
Mais vous le savez, l’éclat d’une lumière ne se voit jamais autant que lorsque l’obscurité l’entoure.
Et tant chez Esaïe que chez Matthieu, la noirceur était bien présente. Discordes chez l’un, jalousie chez l’autre.
Oui, la jalousie, s’incarnait très bien dans le roi Hérode. Lui, le grand roi qui avait donné une envergure significative au 2ème Temple de Jérusalem, aurait fait tuer plusieurs de ses fils et sa seconde épouse… par jalousie…
Ce grand souverain qui, pour garder ses privilèges et ses pouvoirs, n’aurait pas hésité, selon l’évangéliste Matthieu, à faire tuer tous les enfants de moins de 2 ans de Bethléem, croyant que le Christ, alors enfant, s’y trouvait…
Et voilà qu’Hérode le Grand est interpellé par la quête des savants. Oui, des mages, des étrangers, qui cherchent à savoir où se trouvent « l’enfant qui vient de naître, le roi des Juifs »…
Alors imaginez comment la chose a dû résonner dans son cœur endurci… Quelle a pu être la haine qu’il a ressentie…
Quant aux mages, ceux-ci savent que la lumière de vie qu’ils cherchent ne se trouve pas dans les marches du palais royal. Ils savent qu’elle ne se cache pas dans les pierres de la grande Jérusalem. Et quand bien même le roi, sur conseil des maîtres de la loi et des chefs religieux dira aux savants de se rendre à Bethléem, c’est bien l’astre lumineux qui les y conduira, et non de sombres plans de jalousie.
Et qu’en est-il des religieux qui entouraient Hérode ? Eux qui attendaient depuis si longtemps la venue du Messie, eux qui connaissaient les écritures sur le bout des doigts, sont finalement restés là sans bouger, sans aller voir si cette étoile « disait » vrai.
À peu de choses près, ils se sont contentés de dire : « oui, oui, c’est vrai, le chef qui conduira Israël viendra de Bethléem ». Un petit peu comme pour dire : « Allez devant et vous nous direz si c’était juste hein ? On fait comme ça ? Merci d’avance ! ».
Mais pourquoi ? Par peur d’Hérode ? Par manque de conviction dans le fait que le moment était enfin venu ? Par manque de foi ?
Ce qui est sûr en tout cas, c’est que Dieu s’est manifesté à des étrangers et pas à des maîtres de la loi juive. Ce qui est sûr, c’est que ces derniers n’ont pas dû ressentir en eux cette puissance lumineuse qui aurait pu les mettre en chemin.
Alors, les mages suivent à nouveau cette étoile qui semblait avoir disparu : ils se mettent en mouvement, contrairement aux religieux qui restent là, qui stagnent.
Et l’astre conduit nos mages dans la nuit, s’arrêtant finalement au-dessus d’une maison. La suite est bien connue : ils offriront alors à l’enfant de l’or, qui symbolise la royauté ; de l’encens qui se rapporte à la divinité et de la myrrhe, qui rappelle que lui aussi, un jour, il mourra.
Et que feront alors ces nobles étrangers ?
Ils s’agenouilleront pour adorer l’enfant. Oui, rendez-vous compte : ils adorent cet enfant, ce roi qui n’était pas le leur, mais dans lequel ils pressentaient peut-être déjà, l’avènement d’un royaume qui était appelé à s’étendre au-delà de leur monde. Ensuite, conseillés par Dieu, ils repartiront vers leur contrée, « par un autre chemin », dit le texte ; autrement exprimé : « l’esprit différent, l’esprit changé » par ce qu’ils venaient de vivre.
Epoustouflante que cette histoire dans laquelle se mêlent jalousie, désintérêt, méfiance, haine, mais aussi joie, confiance, espoir et lumière…
Interlude musical – Orgue
Pourtant, ou pourtant, ce récit a tant été raconté qu’il donne l’impression d’un conte de Noël, d’une histoire très jolie, que l’on dit aux enfants qui peut-être un jour, la diront aux leurs, avec à l’esprit aussi, l’idée qu’elle n’est peut-être rien de plus, qu’un beau récit traditionnel. Et que dire de plus, que dire de différent à propos d’elle ?
Et qui plus est, nous sommes aujourd’hui en 2021. Jésus, les mages, le roi Hérode, voilà qui nous semble bien lointain.
À l’heure qu’il est, les enfants ont probablement déjà trouvés la fève de cette année, représentant les mages ou pourquoi pas, bien autre chose…
Les adultes quant à eux, pensent éventuellement déjà à la journée de demain, aux poubelles qu’il faudra vider, aux tracasseries à venir, et peut-être même au programme télé de ce soir.
Jésus, Hérode et les mages ne sont peut-être au fond, qu’une parenthèse dans un gros bouquin qu’il convient déjà de fermer.
Mais aujourd’hui, je le répète nous sommes le 3 janvier 2021. Les jours sont courts, la nuit est toujours épaisse et en ce début d’année, nous nous demandons à quelle sauce nous allons être mangés. Que nous réservent les temps à venir ?
À l’image des savants, nous avons besoin de suivre cette étoile dans la nuit, pour qu’elle nous conduise à la Lumière du monde, pour que nous puissions reconnaître dans la faiblesse de l’enfant nouveau-né, l’amour divin qu’il véhicule, de la vie à la mort, de la mort à la vie. Pour que nous puissions nous aussi, en tout temps, prendre « un autre chemin » dans l’accomplissement de nos vies.
Interlude musical – Orgue
Cette histoire vous le savez, n’est pas une simple histoire anachronique au milieu d’un gros livre désuet. Non ! Elle est cette parole qui est lovée dans le creux de nos cœurs et qui nous dit aujourd’hui :
Que la vraie lumière ne se trouve pas dans le marbre des palais, mais dans la poussière des rues et des maisons.
Qu’elle ne trouve pas sa réponse dans la jalousie, les discordes ou dans le pouvoir.
Qu’elle ne trouve aucun écho dans une religiosité sclérosée et d’apparat.
Non, la lumière n’est pas éteinte et je dirais même qu’elle n’a jamais été si brillante qu’aujourd’hui. Et elle nous invite, comme les mages, à entrer dans un mouvement ; car la vie, la foi, l’espoir et la confiance sont des mouvements.
Elle m’interpelle et me questionne dans ma position de futur ministre de l’Eglise :
Serai-je toujours capable de me rappeler que Dieu n’est pas venu sur terre dans un lieu de pouvoir, mais dans la pauvreté d’un lieu périphérique ?
Serai-je capable d’être sans cesse à la recherche de celui qui m’appelle ou resterai-je comme les religieux chez Matthieu, planté comme une betterave dans un champ ? Notre Eglise le peut-elle ? Notre Eglise le fait-elle ?
Ce récit m’interpelle et m’interroge en tant que parent aussi :
Arriverai-je aujourd’hui, dans un monde où l’apparence est érigée en valeur, à apprendre à mes enfants que celui qui est roi n’est pas celui qui prend, mais celui qui donne, que celle qui est reine n’est pas celle qui jalouse mais celle qui suit la lumière, que celles et ceux qui ont le pouvoir ne sont pas celles et ceux qui le revendiquent pour leur propre service, mais celles et ceux qui s’en défont pour le service des autres ?
Enfin, elle m’interpelle en tant que membre de cette humanité :
Nous arrive-t-il d’être à l’écoute de cet étranger qui ne partage pas nos croyances, mais qui par sa propre sagesse, a tant à nous apprendre sur nous-mêmes et sur Dieu, comme les mages du récit ?
Pouvons-nous réunir autour de cette lumière, au-delà des différends et des différences, celles et ceux qui sont en recherche de clarté ?
Et mes chers frères et sœurs, au milieu de toutes ces questions qui m’assaillent en viennent tellement d’autres… Tellement… Alors, je ne formule que souhaits. J’espère que ceux-ci pourront répondre au moins partiellement à quelques-unes de ces questions et être pour vous, des vœux d’espérance :
Puissions-nous être, autour de nous, des étoiles et des guides dans l’obscurité des autres. Non comme des gourous mais comme des amis, non comme des juges, mais comme des frères et des sœurs !
Puissions-nous aussi et toujours être, tels les mages qui se mettent en mouvement, en recherche de ce Jésus qui nous appelle au tréfonds de toutes nos nuits, et qui se laisse trouver.
Amen.
Musique – Orgue
Prière d’intercession et Notre Père
Prions encore les uns pour les autres :
Seigneur,
Depuis que le monde est monde, les sentiments les meilleurs comme les pires rythmes les vies de tes enfants. Nous portons à toi, dans l’espérance et la confiance, les visages des victimes des conflits qui déchirent aujourd’hui, une paix toujours remise à demain.
Nous portons à toi les souverains de notre temps. Que leurs réflexions se laissent inspirer par ton Esprit empreint de sagesse, de justice, de bonté et de miséricorde.
Nous portons à toi celles et ceux qui en ce début d’année, ne connaissent pas le répit d’un renouveau, l’espoir d’une guérison, la main tendue si nécessaire, la chaleur d’une présence humaine réconfortante et qui ne voient qu’alentours, d’infranchissables murs qui les tiennent emprisonnés.
Qu’ils et elles puissent connaître, la fraîcheur d’une aube nouvelle, la force d’un corps qui lutte et qui survit, la présence d’un ou d’une amie et en eux, le salutaire refuge de ton amour.
Enfin, nous te prions pour que notre Eglise soit toujours attentive aux signes que tu laisses dans le monde. Qu’elle ne lise pas tes Ecritures comme on lit une parole figée, mais comme la promesse d’un maintenant qui se vit, qui appelle à vivre et qui anime la vie. Qu’elle puisse discerner chez nos contemporains, l’Eglise qu’elle est amenée à devenir, une Eglise en mouvement et toujours en recherche.
Maintenant et en communion avec les chrétiens de tous lieux et de tous temps, nous disons avec Jésus le Christ :
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi,
A ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent le règne,
La puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles,
Amen.
Chant lu (recueil Alléluia) « O peuple fidèle », accompagné à l’orgue
1. O peuple fidèle,
Jésus vous appelle,
Venez, triomphants, joyeux,
Venez en ces lieux !
O peuple fidèle,
Venez voir le roi des cieux !
Que votre amour l’implore,
Que votre foi l’adore
Et qu’elle chante encore
Ce don précieux !
2. Là, dans l’humble étable
Froide et misérable,
Des bergers le grand amour
Lui forme une cour.
Dans cette humble étable
Accourez à votre tour.
Que votre amour l’implore,
Que votre foi l’adore
Et qu’elle chante encore
Sa gloire en ce jour !
3. Esprits de lumière,
Messagers du Père,
Et vous, peuples en tous lieux,
Entonnez, joyeux :
Paix sur cette terre
Et gloire à Dieu dans les cieux !
Que votre amour l’implore,
Que votre foi l’adore
Et qu’elle chante encore
Ce don précieux !
Du latin Adeste fideles
Lecture : Mt 2, 13-15
13 Quand les savants furent partis, un ange du Seigneur apparut à Joseph dans un rêve et lui dit : « Debout, prends avec toi l’enfant et sa mère et fuis en Égypte ; restes-y jusqu’à ce que je te dise de revenir. Car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire mourir. » 14 Joseph se leva donc, prit avec lui l’enfant et sa mère, en pleine nuit, et se réfugia en Égypte. 15 Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode. Cela arriva afin que se réalise ce que le Seigneur avait dit par le prophète : « J’ai appelé mon fils à sortir d’Égypte. »
Envoi et bénédiction
Que dans nos vies habitées par le Christ, nous soyons les uns pour les autres des signes de sa Paix et de sa Miséricorde.
Gardant au cœur qu’aucune étoile ne s’éteint du feu duquel elle est issue, nous sommes appelés à faire tomber les voiles qui obscurcissent le cœur des personnes que nous rencontrons.
Que chaque temps prit en famille, entre amis et entre proches soient pour nous des épiphanies de l’amour humain et divin.
Que notre Dieu 3 fois saint vous accompagne et vous garde dans sa joie et son amour tout au long des jours et des nuits, Lui qui est Père, Fils et Saint-Esprit.
Amen.
Musique – Orgue – Sortie