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Message d’André Chédel – 13 mai 2021, temple des Bayards
Avant son message, André a illustré son propos ci-dessous en construisant un pont sur la table de communion ; chaque pilier étant une boite et pour finir le pont, dont les arches étaient taillées pour prendre place dans les piliers.
Une réflexion lumineuse, pleine de sens, pour nos sens !
La construction d’un pont inclut des piliers et des arches pour soutenir le tablier d’une route.
C’est le même schéma pour notre pèlerinage. Après l’errance dans nos déserts – symbolisée par le temps du Carême – voici le premier pilier pour franchir les turbulences à venir :
– Les Rameaux. La royauté du Christ est reconnue par le peuple, mais celui-ci ne comprend pas le message.
– Le deuxième pilier se construit au matin de Pâques. Cela bouleverse la compréhension de la religion, retournée comme une crêpe pour devenir relation entre le divin et l’humanité.
– Le troisième pilier, c’est l’Ascension de Jésus où les disciples sont désignés pour être les servants du ministère de compassion à faire connaître à la Terre entière.
Mais s’arrêter là,
en regardant le ciel (Actes 1,11), c’est comme être sur le pont d’Avignon : rester au milieu du fleuve des générations, sans rejoindre l’autre bord (Marc 4,35).
– Il manque le pilier de Pentecôte pour entrer en jouissance des dons de l’Esprit Saint.
J’aime imaginer les trois « arches » en forme d’arc- en-ciel qui réunissent les quatre piliers du fondement de la voie tracée par l’Eternel pour restaurer le sentier interrompu en Genèse 3,23.