(Jérôme Bosch, « Tentation de St Antoine »)
Les interventions tant explicatives que contestataires se multiplient autour de la nouvelle traduction officielle liturgique de la Bible de l’Église catholique romaine, parue en novembre 2013. La prière «Notre Père» y est modifiée. Cela au détriment du texte œcuménique adopté en 1966 dans les pays francophones. La révision de la sixième demande est au cœur du débat : «Et ne nous soumets pas à la tentation» devient «Et ne nous laisse pas entrer en tentation».
Un article fort intéressant est paru à ce sujet. Il s’agit d’un texte de Hans-Christoph Askani, professeur de la théologie systématique à la faculté de théologie de l’université de Genève : «Une tentation demi-écrémée. A propos de la nouvelle traduction du Notre Père». C’est un texte provisoire dont la version définitive sera publiée dans la revue Etudes théologiques et religieuse (ETR) cette année. Il montre, à mon avis, de manière juste et approfondie les enjeux autour de cette nouvelle traduction. Vous pouvez trouver l’article provisoire dans son intégralité en cliquant ICI (sous la rubrique « Publications récentes »). N’hésitez surtout pas à le lire ; je ne peux jamais trop recommander ce théologien !
Si vous avez envie de faire une idée avec un compte-rendu de l’article, cliquez ICI (en fait, vous en trouverez deux: le premier résume les enjeux d’une manière qui essaie d’être synthétique; le second entre un peu plus dans les détails).