Patron, vous êtes injuste! – Matthieu 20,1-15

Texte lu au culte le 20 octobre 2019 – prédication de David Allisson

Matthieu 20,1-15 – Nouvelle Français Courant

Jésus dit : « Voici, en effet, à quoi ressemble le royaume des cieux :

Un maître de maison sortit tôt le matin afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur le salaire à leur payer, une pièce d’argent par jour, et les envoya dans sa vigne.

Il sortit de nouveau à neuf heures du matin et en vit d’autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit : “Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.” Et ils y allèrent.

Le maître de maison sortit encore à midi, puis à trois heures de l’après-midi et fit de même.

Enfin, vers cinq heures du soir, il sortit et trouva d’autres hommes qui se tenaient là. Il leur demanda : “Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans rien faire ?” – “Parce quepersonne ne nous a engagés”, répondirent-ils. Il leur dit : “Eh bien, allez, vous aussi, travailler dans ma vigne.”

Quand vint le soir, le maître de la vigne dit à son contremaître : “Appelle les ouvriers et paie à chacun son salaire. Tu commenceras par les derniers engagés et tu termineras par les premiers engagés.”

Ceux qui s’étaient mis au travail à cinq heures du soir vinrent et reçurent chacun une pièce d’argent. Quand ce fut le tour des premiers embauchés, ils pensèrent qu’ils recevraient plus ; mais on leur remit aussi à chacun une pièce d’argent. En la recevant, ils critiquaient le maître et disaient : “Ces ouvriers engagés en dernier n’ont travaillé qu’une heure et tu les as payés comme nous qui avons supporté la fatigue d’une journée entière de travail sous un soleil brûlant !” Mais le maître répondit à l’un d’eux : “Mon ami, je ne te cause aucun tort. N’as-tu pas convenu avec moi de travailler pour une pièce d’argent par jour ? Prends donc ton salaire et va-t’en. Je veux donner à ce dernier embauché autant qu’à toi. N’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent ? Ou bien es-tu jaloux parce que je suis bon ?”