Lectures bibliques du culte du 3 juillet 2016
1ère lecture :
Il existe 2 versions du Notre Père dans la Bible. Cette prière qui remonte à Jésus est transmise dans les évangiles de Luc et Matthieu. La version de Matthieu est la plus complète. Elle est à la base de ce que l’on appelle la version œcuménique. A la prière du Notre Père, les premiers chrétiens ont ajouté très vite une formule de conclusion « car c’est à toi qu’appartiennent le Règne, la puissance et la gloire aux sicècles des siècles ». On la retrouve même insérée dans plusieurs manuscrits, mais elle est absente des plus anciens.
Ecoutons la lecture du Notre Père au chapitre 6 de l’évangile de Matthieu.
Matthieu 6, 9-13 en français courant :
Voici comment vous devez prier :
« Notre Père qui es dans les cieux,
que chacun reconnaisse que tu es le Dieu saint, que ton Règne vienne ;
que chacun, sur la terre, fasse ta volonté comme elle est faite dans le ciel.
Donne-nous aujourd’hui le pain nécessaire.
Pardonne-nous nos torts,
comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort.
Et ne nous expose pas à la tentation, mais délivre-nous du Mauvais. »
Et plusieurs manuscrits ajoutent :
«Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour toujours.
Amen. »
2ème lecture : Luc 15, 11-24 en français courant
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : «Mon père, donne-moi la part de notre fortune qui doit me revenir.» Alors le père partagea ses biens entre ses deux fils. Peu de jours après, le plus jeune fils vendit sa part de la propriété et partit avec son argent pour un pays éloigné. Là, il vécut dans le désordre et dissipa ainsi tout ce qu’il possédait. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer du nécessaire. Il alla donc se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se nourrir des fruits du caroubier que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Alors, il se mit à réfléchir sur sa situation et se dit : «Tous les ouvriers de mon père ont plus à manger qu’ils ne leur en faut, tandis que moi, ici, je meurs de faim ! Je veux repartir chez mon père et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils. Traite-moi donc comme l’un de tes ouvriers.» Et il repartit chez son père.
« Tandis qu’il était encore assez loin de la maison, son père le vit et en eut profondément pitié : il courut à sa rencontre, le serra contre lui et l’embrassa. Le fils lui dit alors : «Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils…» Mais le père dit à ses serviteurs : «Dépêchez-vous d’apporter la plus belle robe et mettez-la-lui ; passez-lui une bague au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le ; nous allons faire un festin et nous réjouir, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et je l’ai retrouvé.» Et ils commencèrent la fête.
3ème lecture : Jean 14, 1-11 en français courant
« Ne soyez pas si inquiets, leur dit Jésus. Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi. Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père ; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez ? Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis. Vous connaissez le chemin qui conduit où je vais. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous en connaître le chemin ? »
Jésus lui répondit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, vous l’avez vu. »
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père et nous serons satisfaits. »
Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Pourquoi donc dis-tu : «Montre-nous le Père» ? Ne crois-tu pas que je vis dans le Père et que le Père vit en moi ? Les paroles que je vous dis à tous ne viennent pas de moi. C’est le Père qui demeure en moi qui accomplit ses propres oeuvres. Croyez-moi quand je dis : je vis dans le Père et le Père vit en moi. Ou, du moins, croyez à cause de ces oeuvres.