Avec les chants de Taizé
Célébré par Jean-Samuel Bucher
Romains 14, 7-9, vie et mort
Frères,
aucun d’entre nous ne vit pour soi-même,
et aucun ne meurt pour soi-même :
Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ;
si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur.
Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort,
nous appartenons au Seigneur.
Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie,
c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants. »
Dans notre texte, il est question d’appartenance, il est dit : « nous appartenons au Seigneur » ! Appartenir !
A notre époque on royalise souvent l’indépendance, le libre arbitre, l’autonomie personnelle, le « moi je » avec comme résultat ultime la solitude et une absence de liens dommageable.
Nous pouvons nous demander à qui et comment j’appartiens, à ma famille, ma parenté, mes enfants, petits enfants, mes amis et quelques autres, voire à Dieu…bonne question !
Notre texte dit : « dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur »
J’ai entendu récemment que pour 13 décès, 3 ont été suivit d’un service funèbre et 10 rien du tout… cela m’inquiète que ce soit pour les morts ou pour les vivants…
Je crois pourtant fermement que le Seigneur est le Seigneur des morts et que toujours il s’en occupe qu’on le veuille ou non mais bref… !
Autre chose :
Pouvons-nous, voulons-nous redire à Jésus ressuscité que nous lui appartenons en ce jour et jusqu’au dernier, et que selon sa promesse nous espérons déjà maintenant dans les petites et grandes choses de nos existences passer de la mort à la vie, et à la fin faire avec lui et derrière lui le passage de Pâques ?
Que voici une bonne question !
Amen. Jean-Samuel Bucher