
Je ne savais pas que tu pouvais mourir,
mourir en moi.
Je ne crois plus en toi.
Il m’arrive même d’en rire.
Je t’avais pourtant aimé.
Tu m’aimais aussi, je le savais bien.
Maintenant, tu n’es plus rien.
Je t’ai même embaumé.
Il me reste pourtant un espoir,
que tu ne sois pas vraiment mort,
ou qu’un autre Dieu naisse alors,
j’espère quand même te revoir.
Tu es mort, ce vendredi.
Dimanche peut-être viendra.
Mais le plus dur, tu vois,
C’est d’être en samedi.
François (19 ans)
brochure Risquer Dieu, p.28, Editions Ouverture,
Agence romande d’éducation chrétienne,
commission romande de catéchèse
