– 500 personnes au service funèbre de Marie
– Un ancien policier commet des brigandages à Délémont
– Meurtre d’un soldat à Londres
– 70 morts en Irak
– Des armes chimiques en Syrie
– Des casseurs près du palais fédéral
– Un homme âgé ne revoit plus ses enfants et ses petits enfants
– Depuis plus de 20 ans une mère fait la tête à son fils, etc…
Il est vrai que nous sommes entourés de violence, que ce soit dans le monde, autour de nous, dans nos vies et parfois nos familles
Vous connaissez sans doute ce texte biblique dans Luc :
C’est Jésus qui parle : « mais je vous dit ceci à vous qui m’écoutez : aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous souhaitent du mal, prier pour ceux qui disent du mal de vous. Quand qqn te frappe sur une joue, tend-lui l’autre joue.. »
Bien joli tout cela, mais souvent difficile, saugrenu voire impossible à mettre en pratique… !
Je vous redis pour mémoire les verbes utilisés, les verbes conseillés à conjuguer dans les situations de violence, ce sont :
– Écouter ( le Christ)
– Faire du bien
– Souhaiter du bien
– Prier pour
– Tendre l’autre joue
Je me dis que que cela, sans doute, nous exhorte à rester ouverts, y compris après la violence subie, prier pour….un ennemi, c’est placer Dieu entre moi et l’autre …..Seigneur fais-toi même justice, défends ma cause, occupe cette place….et comme Dieu est grand…ainsi je prendrai sans doute un peu de marge et de distance, je pourrai mieux souffler…et puis surtout, intérieurement tout ne sera pas fermé pour toujours….
Ainsi laisser en toutes situations, conflits, difficultés, une ouverture, c’est aussi garder envers et malgré tout
une chance, un espoir, un devenir tant face à nous même que face à l’autre si coupable soit-il….
C’est ce que j’ai entendu chez les parents de Marie….
Que Dieu nous soit en aide !
Jean-Samuel Bucher, juin 2013.