Et maintenant?
Nous avons vu les nouvelles, observé la rumeur gonfler. Il y a eu les premiers cas, comptés sur les doigts d’une main, puis, soudain, la vague. Il y a eu les mesures prises par les autorités et le tourbillon de folie qui s’en est ensuivi, les ruées dans les magasins. Nous avons bousculé nos habitudes, transformé nos maisons en lieu de travail, mis en place l’école à la maison pour les enfants, suivi les cultes radiodiffusés ou télévisés, composé des chaînes d’appels et de prières, mis des bougies à nos fenêtres, fait des courses par internet…
Et maintenant?
Un étrange calme. Plus de nouvelles mesures, plus de nouvelles annonces fracassantes. Plus personne dans les rues non plus. Nous voici chez nous, confiné.es seul.es ou avec nos proches. Certain.es y trouveront un air de vacances, une fois le travail fini et leur ordinateur éteint. Ils et elles pourront enfin lire ces piles de livres qui sont-super-intéressants-et-que-je-lirai-un-jour-certainement quand d’autres en profiteront pour faire leur ménage de printemps ou s’occuper de leur jardin. Pourtant, ce qui fait des vacances un temps à part c’est bien leur date de fin.
Ici point d’horizon clair. Seul.e, à deux ou encore avec les enfants, nous voici appelé.es. à inscrire nos efforts dans la durée. Quand l’excitation, la nouveauté et l’air de vacances se seront dissipés, la patience, l’indulgence et l’espérance seront nos forces.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Clémentine Miéville, conseillère synodale
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