Guide d’écriture inclusive

Ce guide est destiné à l’ensemble des publications de l’EREN. Il reprend les grandes lignes du Petit guide d’écriture inclusive de la République et Canton de Neuchâtel disponible sur la page langage épicène.

Formules neutres ou épicènes

Les mots «épicènes» sont ceux qui s’écrivent de la même manière au féminin et au masculin (comme «diacre» ou «secrétaire»). Les formulations «neutres» sont celles qui renvoient indifféremment à des femmes ou à des hommes et ne présentent pas d’alternance entre féminin et masculin (comme «les catéchumènes» ou «le personnel»).

La formulation des textes respectant l’égalité des sexes doit être réalisée en priorité par la reformulation du texte ou par l’emploi de formes neutres ou épicènes.

Exemples de formules neutres ou épicènes:

  • les diacres, les ministres
  • les secrétaires, le secrétariat (plutôt que «les employé-e-s du secrétariat»)
  • les catéchumènes
  • le Synode (plutôt que «les députés» ou les «député-e-s»)
  • le Conseil synodal, les membres du Conseil paroissial
  • l’équipe d’organisation (plutôt que «les organisateurs»)

En pratique:

  • le Synode a décidé (plutôt que «les député-e-s ont décidé»)
  • le Conseil synodal a choisi de… (plutôt que «les conseillères et
  • les conseillers synodaux ont choisi de…»)
  • les membres de l’EREN (plutôt que «les paroissiennes et paroissiens de l’EREN»)
  • date de naissance (plutôt que «né-e le»)
  • qui ont leur domicile dans la paroisse (plutôt que «domicilié-e-s dans la paroisse»)
  • droits humains (plutôt que «droits de l’Homme»)

Titres et fonctions

Les titres, fonctions et professions sont indiqués au féminin ou au masculin, selon le sexe du destinataire.

Exemples:

  • une pasteure, un pasteur
  • une conseillère de paroisse, un conseiller de paroisse
  • une paroissienne, un paroissien
  • mais une aumônier, un aumônier

Double désignation

S’il n’est pas possible de reformuler le texte, qu’il n’existe pas de forme neutre ou épicène ou qu’il soit indiqué de mentionner expressément les femmes et les hommes comme des sujets actifs, la forme féminine et la forme masculine sont utilisées conjointement. En cas de double désignation, on recommande de mentionner le féminin avant le masculin. Dans la plupart des cas, cela permet de faire l’accord et la reprise au masculin, conformément à l’usage. Renoncer aux déclarations de principe à validité générale, du type «les termes utilisés valent autant pour les femmes que pour les hommes» ou «pour faciliter la lecture, le masculin générique est utilisé».

Exemples:

  • chaque paroissienne et chaque paroissien
  • le Synode élit sa présidente ou son président

Forme contractée

L’utilisation des tirets est admise, pour les mots dont les variantes féminine et masculine ne diffèrent que très légèrement. On utilise le tiret (et non la barre oblique, le point, les parenthèses ou les majuscules). On double le tiret au pluriel.

Exemples:

  • on recherche un-e pasteur-e (plutôt que «unE pasteureE» ou «un (e) pasteur(e)» ou «un/e pasteur/e»)
  • les pasteur-e-s (plutôt que les pasteur-es)

Les mots qui diffèrent beaucoup entre féminin et masculin devraient être doublés plutôt que contractés:

  • les collaboratrices et collaborateurs (plutôt que «les collaborateurs-trices»)

EERS

Par rapport à la brochure Accueillir en mots et en images. La langue inclusive en Église, l’EREN recommande la formule du Canton (féminin avant le masculin et accord avec le masculin) plutôt que l’accord de proximité (qui laissent parfois penser à des coquilles).

L’EREN ne recommande pas les formules en «x» (par exemple «participant-e-x-s») et les contractions (par exemple «iel» ou «celleux»).

En revanche, l’EREN souligne l’intérêt des passages sur les «rôles stéréotypés» et les exemples d’images de la brochure.

Entrée en vigueur recommandée: septembre 2023

Le Service InfoCom reste à votre disposition pour tout complément d’informations.

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