Mesdames, Messieurs,
Chères sœurs et chers frères en Christ
Nous vivons un temps particulier. En marche vers Pâques avec Carême, nous voilà sevrés de cultes, de célébrations, de rencontres, de camps: expérience inhabituelle de renoncement pour notre Église et notre société.
Renoncer pour le bien de toute la population, c’est à la fois notre devoir de citoyen-ne et de chrétien-ne. Ce renoncement s’inscrit aussi pour nous dans cet élan essentiel de l’amour du prochain qui nous habite en Jésus-Christ.
Renoncer ne signifie pas pour autant ne rien faire. Il s’agit pour vous et pour moi de chercher d’autres manières de vivre notre foi et de se soucier les un-es des autres.
A nous d’utiliser notre créativité pour rester une société et une communauté ecclésiale unies et soucieuses des plus vulnérables.
Prier, chanter et lire la Parole de Dieu seul-es à la maison, c’est aussi être en communion les un-es avec les autres en notre Seigneur et cela par-delà l’espace et le temps.
Appeler, prendre des nouvelles des un-es des autres par téléphone, portable ou Skype : c’est si simple et facile à faire.
En tant que membres d’une Église chrétienne, nous sommes porté-es par la foi, l’espérance et l’amour comme l’écrit l’apôtre Paul. Nous traverserons ensemble, avec la société dans laquelle nous vivons, ce temps de renoncement pour retrouver dans quelques temps les relations sociales traditionnelles où nous pourrons à nouveau nous serrer les mains et nous embrasser fraternellement et sororellement.
Que le Seigneur nous bénisse et nous garde dans sa lumière et sa paix, lui le Père, le Fils et l’Esprit.
Christian Miaz, président du Conseil synodal