Etre réformé au XXIe siècle, entre déclin et renouveau
Les réformés sont en déclin, démographiquement comme au plan des idées, en Suisse et dans toute l’Europe. Pourtant, ce n’est pas le cas dans le reste du monde, que ce soit en Asie ou en Afrique principalement. Partisans de la liberté individuelle, les réformés ont-ils atteint leurs objectifs dans une société devenue individualiste? Sont-ils condamnés à se dissoudre dans le monde ambiant?
La foi réformée n’est pas qu’une affaire d’individualisme. Elle apporte à toute personne une proposition de sens à la vie par une réflexion approfondie et critique sur Dieu, le Christ, la création, l’être humain. Elle a également un projet éthique et spirituel pour le monde, que l’on peut résumer par les termes de Justice, Paix et Sauvegarde de la création. Cette perspective est propre à favoriser l’avenir de la planète et de ses «occupants», quels qu’ils soient. Ainsi le déclin des réformés vient de ce qu’ils ne sont plus, justement, des réformés et qu’ils ont laissé de côté leur sens critique et leurs instruments d’analyse et de proposition. C’est dire que, pour ceux qui partagent cette manière de concevoir la foi, la tâche est devant eux et elle est immense.
La conférence donnée par Jean-Jacques Beljean posera un diagnostic et proposera des pistes théologiques, éthiques et pratiques pour l’avenir.
Un large débat s’en suivra.
Pour lire la conférence: Être réformé au XXIe siècle
Mercredi 23 novembre, 20h, à la Maison de paroisse à Bôle