Dieu me connaît par mon nom

De retour d’une semaine de camp dans le Jura, les jeunes du Passeport caté (10-14 ans) ont partagé souvenirs et témoignages lors d’un culte plein de joie. Le temps d’une semaine, catéchumènes et accompagnant-e-s ont plongé dans le monde fantastique du Grand Nord, au milieu des Vikings. Ils et elles ont surtout plongé au cœur de leur identité profonde, là où Dieu les connaît.

Accueil

Bienvenue ! Bienvenue à vous toutes et tous, vous qui venez d’horizons divers, catéchumènes, moniteurs de l’Etoile, parents, famille, amis, paroissiennes et paroissiens des paroisses du Joran et de la BARC. Bienvenue en ce dimanche matin, où nous avions envie de célébrer avec vous la vie, la vie qui a animé notre magnifique semaine de camp. Oui, nous sommes ici toute une équipe qui rentrons avec mille étoiles dans les yeux et des souvenirs plein la tête du temps passé aux Emibois, ce coin des Franches-Montagnes devenu l’espace de quelques jours Asgard, un lieu où se croisent plein de divinités aux personnalités complexes.

C’est sous le regard aimant de Dieu que nous avons vécu cette aventure. C’est sous le regard aimant de Dieu que nous vivons ce temps de culte ensemble. La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ, notre Seigneur.

Oui, c’est sous le signe de cette grâce et de cette paix que qu’ont vécu cette aventure Lou-Ann, Ambre, Alizée, Célestin, Maëlane, Eloïse, Romain, Romain, Amélie, Julie, Maloé, Sofia, Clémence, Jacopo, Soline, Lydia, Chloé, Quentin et Line, accompagnés par de formidables moniteurs et monitrices du groupe de l’Etoile.

L’un des moments importants, au début de notre camp, a été l’accueil. Les catéchumènes ont été accueillis par plusieurs personnages, qui représentaient des dieux et des déesses nordiques. Aujourd’hui, nous vous accueillons dans ce temple, et nous voulons aussi accueillir et inviter notre Dieu à être au milieu de nous pour ce moment de culte et dans nos vies. Nous vous invitons donc à la prière.

Prière d’invocation

Quentin : Seigneur Dieu, nous voulons ce matin te laisser une place dans notre cœur pour que tu viennes. Nous voulons te laisser entrer chez nous, toi qui frappes à notre porte. Alors nous t’invitons à venir passer ce temps de culte avec nous.

Jacopo : Seigneur Dieu, tu étais présent avec nous pendant tout notre camp. Nous sommes arrivés d’ailleurs et nous avons plongé dans un nouveau monde. Tu nous as fait nous sentir bien dès le premier soir. Accompagne-nous comme tu nous as accompagnés et donne-nous de pouvoir garder longtemps nos souvenirs de ce camp merveilleux.

Quentin : Nous te demandons à notre tour de nous accueillir, nous qui avons vécu ce camp. Nous te demandons d’accueillir aussi Lancelot qui recevra le baptême. Accueille aussi toute sa famille et tous ses proches. Amen !

Confession et parole de grâce

Partir en camp, c’est toute une aventure. C’est former un groupe à partir de personnes qui ne se sont pas toujours choisies. C’est construire un « nous » à partir de plusieurs « je ». C’est aussi essayer, au milieu de ce « nous », de découvrir un peu mieux son « je », c’est chercher, avec l’aide des autres, ce que je suis. La quête de l’identité a traversé notre semaine de camp. Cette quête, c’est aussi celle d’un regard toujours plus authentique sur soi, devant et avec Dieu qui nous voit tels que nous sommes. Je vous invite, chacun chacune, à poursuivre dans cette direction, avec la prière.

Voilà, Seigneur, je me tiens devant toi. Les autres ne voient que certains de mes visages. Mais toi, tu me vois comme je suis, en entier. Tu sais la complexité de ma vie, tu sais tout ce que j’aimerais être et qui je suis en réalité. Ce matin, Seigneur, je veux simplement déposer les masques que je porte au quotidien. Pour entrer dans une relation vraie avec toi et avec les autres. (Pause) Amen.

Nous voilà peut-être un peu plus engagés sur un chemin de vérité et d’authenticité. Je vous invite à vous lever pour entendre une parole qui dit pour chacune et chacun l’amour de Dieu.

« Tu es mon Fils bien-aimé ; je mets en toi toute ma joie » : c’est par cette parole que Dieu a accueilli Jésus, le jour de son baptême.

« Tu es mon Fils, ma fille bien-aimé.e ; je mets en toi toute ma joie » : c’est par cette même parole que Dieu t’accompagne dans ta vie.

Par cette parole, par ce verset biblique, je peux donc te dire, à toi qui as tes préoccupations et tes soucis : Dieu, qui est amour et tendresse, te conduit sur le chemin d’une vie renouvelée. Va, et vis ta vie avec cette assurance que Dieu aime profondément la personne que tu es, et te voit comme son enfant. Amen

Récits du Lundi

Sofia : Lundi dernier, nous avons entrepris un grand voyage, qui nous a mené de Midgard, le monde que nous connaissons, le monde des humains, à Asgard, le monde où vivent les divinités nordiques des Vikings. Ce voyage s’est d’abord passé en train, mais après quelques mésaventures, c’est à travers le Bifrost que nous sommes atterris dans le monde d’Asgard. Bifrost, c’est un pont en forme d’arc-en-ciel qui relie les deux mondes, dans la mythologie nordique.

Romain D. : Une fois que arrivés dans le monde des dieux vikings, nous avons été accueillis par les dieux Thor, Loki, Balder, Heimdall, Tyr, Freyr et bien sûr Odin avec le loup féroce Fenrir, incarné par le gentil chien Melchior. Nous avons aussi été accueillis par les déesses Frigg, Hel, Udunn, Fulla et Sif.

Sofia : Assez vite, nous nous sommes demandé, en tant que nouveaux dieux et déesses, quels seraient nos attributs, les éléments qui nous caractériseraient désormais. Nous nous sommes donc fabriqué des vêtements, des capes et des casques que vous pouvez apercevoir aujourd’hui par-ci par-là. Nous avons pu les confectionner comme on voulait, avec de la fourrure par exemple. Tout cela nous a mené à un moment très drôle où nous avons essayé de prendre une photo de groupe.

Romain : Nous avons aussi eu droit à un rallye, avec des jeux drôles, comme celui du coffre aveugle, où nous devions essayer de toucher l’adversaire à coup de polochon, avec les yeux bandés. On nous a aussi expliqué qu’il n’y avait plus beaucoup de neige à Asgard et qu’il fallait s’entraîner au ski sur herbe. Alors nous avons fait des courses avec des skis en bois sur lesquels on était quatre par paire de skis.

Célébration du baptême du jeune Lancelot

Dieu notre Père,
nous ne disons notre joie et notre reconnaissance pour Lancelot qui vient de recevoir le signe de ta grâce, de ton accueil inconditionnel.
Donne à ses parents et à tous ceux qui auront à prendre soin de lui de leur révéler ton amour pour lui.
Donne-leur d’ouvrir leur cœur et leur esprit à ta présence et de découvrir la joie de vivre dans la foi.
Croyants réunis, nous te disons notre reconnaissance pour notre propre baptême, pour toutes les occasions qui nous permettent d’y repenser, et pour la fidélité de ton amour.
Amen

Récits du mardi

Soline : La journée du mardi a commencé avec une saynète qui racontait que les dieux et déesses d’Asgard étaient heureux de l’arrivée de nouveaux venus et se réjouissaient de leur faire découvrir leur monde et les enseigner sur leurs coutumes et légendes, notamment avec le Grand Livre des Sagas, c’est-à-dire la Bible. Mais Loki, le dieu trompeur, vient embêter et veut aussi malicieusement participer à l’enseignement des nouveaux dieux et déesses… Les grands dieux d’Asgard craignent qu’il ne leur retourne l’esprit. Plusieurs postes étaient préparés par les dieux d’Asgard.

Line : Dans l’un des postes, on a dû dessiner à quoi on allait ressembler dans 10 ans. Puis on a réfléchi à partir du texte de l’appel de Jérémie. Jérémie ne pouvait pas vraiment choisir sa destinée. La réflexion a porté sur les choix qu’on a dans la vie.

Lydia : Dans un autre poste, avec Frigg et Balder, on devait écrire sur un papier ce qu’on trouvait le plus important dans notre vie et qu’on voulait protéger. On a fait un cercle de pierres autour de ce bien précieux pour symboliser cette protection. On a parlé de la légende de Balder qui est un dieu qui est mort… mort tragiquement provoquée par la surprotection de sa mère, la déesse Frigg. Le texte biblique en lien était le baptême de Jésus. La discussion portait sur la question suivante : qu’est-ce que ça change si l’amour est conduit par la peur dans la surprotection, ou s’il est guidé par la joie de laisser libre.

Chloé : Dans un poste avec Hel et Loki, on a regardé l’histoire de Jacob et Esaü dans tous ses dénouements. D’abord la ruse et la tromperie (droit d’aînesse et bénédiction d’Isaac) puis la réconciliation. On a discuté de ce que cette histoire nous apprenait sur les conflits avec les personnes qu’on aimait.

Lou-Ann : Enfin, Thor et Sif se sont disputés dans un poste car ils se donnaient des surnoms qu’ils n’aiment pas l’un l’autre. Il faut en effet que les surnoms plaisent aux deux. On ne doit pas accepter n’importe quel surnom. On a discuté de ce thème à partir du texte biblique dans lequel Jacob reçoit de Dieu le nom d’Israël.

Soline : La journée portait sur le thème du nom et de l’identité. C’est pourquoi, à la suite de ses postes, nous avons choisi chacune et chacun un nom viking, à partir d’une liste qui décrivait aussi les qualités censées être liées au nom. On s’est donc choisi un nouveau nom, selon notre caractère et notre choix.

Lydia : Le soir, Odin nous a raconté des contes sur les dieux d’Asgard et nous avons joué à des mimes particuliers, car nous jouions contre un écureuil mythique nommé Ratatosk qui n’avait d’autre but que de brouiller les règles.

Yves : Merci à vous pour ce récit d’une journée bien chargée là encore, une journée avec des réflexions intenses et des discussions profondes sur le thème de l’identité et du rôle du nom dans la construction de ce que nous sommes.

Message

Comment tu t’appelles ?… C’est la toute première question que l’on pose lorsqu’on rencontre quelqu’un.

Comment tu t’appelles?… ou autrement dit : Par quel nom puis-je t’appeler pour qu’entre toi et moi se crée quelque chose?
Sans le nom, l’autre n’est que… l’autre! « Eh toi ! La grande avec le T-Shirt bleu » Le prénom, c’est la porte d’entrée pour que tu deviennes quelqu’un pour moi et que je devienne quelqu’un pour toi.

Romain…Lydia…Alizée…Lancelot…Antoinette… Lorsqu’on entend le son de son prénom, il se passe quelque chose en nous. Notre oreille se tend et notre attention s’éveille. Tiens, c’est moi.  Au milieu de toutes ces personnes anonymes, c’est mon nom qui a été prononcé. 

Le premier jour d’un camp, on se sent un peu fébrile. On ne connaît pas tout le monde. Parmi les catéchumènes, on a quelques copines et des copains mais il y a aussi de nouveaux visages et on n’est pas encore sûr qu’on va bien s’entendre avec eux. Il y a les moniteurs qui paraissent si grands et les pasteurs qu’on se gêne un peu de tutoyer. Alors on se rassure en restant avec celles et ceux qu’on connaît bien, celles et ceux dont on sait le prénom. Et puis des relations se nouent, et puis la confiance s’installe. Et puis l’autre me devient familier. Et puis on forme une communauté.

Le premier jour d’un camp, on entre dans une histoire imaginaire. On plonge dans un monde. On joue des personnages. Personne n’est dupe. On sait bien que ces personnages ne sont pas vraiment nous. Alors qu’ils soient des cow-boys, des héros de contes de fées ou des divinités du panthéon nordique peu importe. On joue. Et par le jeu la glace se brise. Et dans le jeu, on suit des personnages dans leur péripéties. Et avec eux, on ne peut s’empêcher de se demander: et moi, si j’étais confronté à cette situation, qu’est-ce que je ferais ?

Le jeu permet une certaine distance mais finit toujours par nous ramener à nous-mêmes. Au point de nous emmener profondément en nous-mêmes, là où se situe le cœur de notre vie, de nos pensées, de notre foi. Et c’est à cet instant précis qu’intervient la Bible. Ses textes éclairent les situations, nourrissent les discussions, permettent d’approfondir une foi en un Dieu qui est au-dessus de tous nos jeux et en même temps pleinement au cœur de ce que nous vivons.

Ce matin, il y a plusieurs textes qui font irruption dans notre culte. En voici un justement. Nous le lisons à la fin de l’évangile de Jean. Jésus est mort sur la croix et ses amis sont dévastés. C’est la fin d’un monde pour eux, la fin des espoirs qu’ils avaient placés en Jésus. Et parmi ces amis, il y a une femme qui se rend au matin là où Jésus a été mis dans le tombeau.

Marie se tenait près du tombeau, dehors, et pleurait. Tandis qu’elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le tombeau ; elle vit deux anges en vêtements blancs assis à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus, l’un à la place de la tête et l’autre à la place des pieds. Les anges lui demandèrent : « Pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis. » Cela dit, elle se retourna et vit Jésus qui se tenait là, mais sans se rendre compte que c’était lui. Jésus lui demanda : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle pensa que c’était le jardinier, c’est pourquoi elle lui dit : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et j’irai le reprendre. » Jésus lui dit : « Marie ! » Elle se tourna vers lui et lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » — ce qui signifie « Maître » —

Jean 20,11-16

Cette femme est bouleversée, la mort de Jésus est pour elle un cataclysme aussi grand que le Ragnarök. Elle a perdu ses repères. Au point de ne pas reconnaître Jésus lorsqu’il se tient devant elle. Pourquoi le reconnaîtrait-elle d’ailleurs ? Il est mort, l’homme qu’elle voit ne peut pas être lui.

La confusion est profonde mais en un instant tout s’éclaire en elle. Et elle comprend. Jésus est ressuscité. Et le monde ne sera plus jamais le même. Parce qu’avec lui la Vie a gagné.A quel instant cette femme comprend-elle tout cela ? Au moment où elle entend son prénom. Marie ! dit Jésus ressuscité. En entendant son prénom sortir de la bouche de Jésus revenu à la vie, elle sait qu’il n’y a plus de raison d’avoir peur. Elle n’est plus perdue, elle a confiance.

Et peut-être qu’à ce moment-là elle se souvient de cette parole de Dieu rapportée par le prophète Ésaïe : 

N’aie pas peur.
Je te connais par ton nom. Quand tu traverseras l’eau je serai avec toi quand tu franchiras les fleuves tu ne t’y noieras pas. Quand tu passeras à travers le feu tu ne t’y brûleras pas, les flammes ne t’atteindront pas. Tu as du prix à mes yeux et je t’aime.

Esaïe 43,1-4 (extraits)

Dieu connaît chacune et chacun d’entre nous par son nom. Par son identité profonde. Il sait qui nous sommes. Nous avons du prix à ses yeux et il nous aime. Et toute traversée, qu’elle soit d’eau ou de feu, peut désormais se vivre dans la confiance qu’il  nous y accompagne. Tout passage, qu’il soit celui d’une nouvelle école, d’une nouvelle classe, d’une nouvelle phase de vie, d’un nouveau travail, d’un éloignement ou d’un déménagement. Toute traversée se fait désormais avec lui à nos côtés.

Et lorsqu’on se sait connu et aimé de Dieu, toute crainte disparaît. Et la confiance est là. Dieu nous connaît par notre nom, nous avons du prix à ses yeux et il nous aime. Amen

Récits du mercredi

Le mercredi, jour marquant un tournant dans la vie d’Asgard.

Eloïse : Nous étions en train de jouer à un jeu, quand soudain une corne a retenti. Les dieux vikings nous ont dit que c’était la fin du monde : Le Ragnarök ! Nous sommes entrés dans une grotte au pied de l’arbre des neufs mondes : Yggdrasil. Nous avons fait la rencontre de trois personnages masqués : les nornes, qui tissent les fils du destin et connaissent le futur de chacun et de chacune. Elles ont placé dans nos mains le destin d’innocentes personnes et nous ont posé des questions sur le mal et le bien.

Célestin : Nous avons pris le train pour St-Ursanne et sommes allés manger de l’autre côté de la rivière ; les maisons étaient vraiment originales et il y avait une statue d’ours. Dans les histoires du dieu Odin, nous étions censés nous dissoudre dans le fleuve des morts, alias le Doubs. Les drakkars étaient en fait des canoës. Nous sommes partis et, après quelques heures de pagayage, nous avons réalisé que nous étions bien vivants. Ce fut là une grande joie dans nos cœurs.

Romain : Dans ce camp, c’est possible de se faire des amis facilement : Tout le monde a les bras grands ouverts à de nouvelles rencontres. Bien sûr, il y a les monos d’une part et les participants de l’autre mais ce n’est vraiment pas du tout comme à l’armée. Nous sommes juste un grand groupe d’amis qui vit ce camp ensemble, en se respectant et en apprenant à se connaître. Nous avons beaucoup rigolé et les fous-rires généraux n’étaient pas rares.

Prière d’intercession

Au fil du camp, nous nous découvrons, et nous découvrons aussi certaines blessures que les autres portent. Nous ne pouvons pas porter le monde à bout de bras. C’est au Seigneur que nous nous remettons les uns les autres. C’est ce que nous vous invitons à faire ce matin aussi, en priant.

Maëlane : Seigneur, nous prions aujourd’hui pour toutes les personnes qui ne peuvent pas forcément être présentes avec nous.

Nous prions pour celles et ceux qui combattent la maladie, les personnes en deuil ou en peine dans leurs relations personnelles.

Eva Rosa : Seigneur, aujourd’hui nous pensons aussi à celles et ceux qui traversent une période douloureuse, aide-les à lutter contre leur mal-être et soutiens-les dans leurs épreuves difficiles.

Clémence : Seigneur, nous aimerions te prier pour que tu leur redonnes confiance et que tu les accompagne chaque jour. Une pensée particulière pour celles et ceux qui sont devenus captifs de leurs addictions et pour celles et ceux qui sont confrontés à l’automutilation : veille sur eux et éclaire leur chemin vers de nouvelles portes.

Ambre : Envoyons à présent du courage et de la force à celles qui commenceront un nouveau chapitre de vie. Que leur avenir se passe bien et qu’ils arrivent à leurs buts. Pour toutes ces choses, Seigneur, nous te louons. Amen. 

Notre Père

Nous ne sommes pas seul.e.s sur le chemin de la foi. D’autres sont venus avant nous, d’autres viendront après nous. Alors avec les croyants de partout et de toujours, nous pouvons prier avec les mots que Jésus nous a laissés. Notre Père…

Récits du jeudi

Maloé : Jeudi, on nous a raconté l’histoire de l’Arche de Noé. Il y a eu des pauses dans le récit et on a pu se mettre à la place des personnages. On a pu exprimer nos ressentis par rapport à la situation de l’histoire. C’est une histoire qu’on pensait connaître mais au final on a découvert des détails auxquels on n’avait pas fait attention. Par exemple, le corbeau, ou les géants au début.

Pour certains d’entre nous, Noé ressentait de la fierté car Dieu l’avait choisi ou de la peur de ne pas être à la hauteur. Il était triste de ne pas pouvoir sauver tout le monde et culpabilisait que sa famille et lui puissent survivre et pas les autres.

A la fin, Dieu parle à Noé et lui dit qu’il s’engage à ne plus jamais inonder la terre et le signe de son engagement pour nous le rappeler sera un arc-en-ciel.

Alizée : Mais nous n’avons pas fait que travailler autour de Noé. Nous avons aussi continué notre parcours sur notre identité. Avec les prénoms vikings qu’on a choisi le mardi, il nous manquait un adjectif nous correspondant. Grâce aux propositions du groupe, nous avons pu nous trouver un surnom qui nous correspondait. C’est grâce aux liens tissés entre nous durant le camp que nous avons pu trouver ces surnoms.

Par exemple: Amélie est devenue Elin l’obstinée, Alizée est devenue Ingrig l’altruiste, Julie est devenue Disa l’espiègle et Maloé est devenue Disa la sincère.

Amélie : L’une des autres activités de jeudi a été le théâtre forum. Le théâtre forum permet au public d’intervenir et de changer des moments de la pièce. Nous avons d’abord assisté à une pièce qui racontait une prophétie annoncée par les nornes, des déesses un peu spéciales qui disaient que le loup Fenrir allait dévorer Odin et le monde. Nous devions imaginer comment l’histoire pouvait se dérouler pour bien finir. Si Fenrir était si méchant, c’est aussi parce que tout le monde le détestait et le maltraitait à cause de la prophétie. Mais nous avons réussi à faire en sorte que la confiance s’installe entre Fenrir et le peuple d’Asgard. Comme il se sentait aimé, il n’avait plus envie de nous dévorer.

Julie : Après cela, nous avons tous participé à l’organisation de notre dernière soirée. Pour commencer cette super soirée, nous avons partagé un grand banquet de crêpes confectionnées par nos cuisinières. Ensuite, nous avons assisté à deux sketches. Les garçons avaient créé un spectacle d’aventure en drakkar intitulé « La conquête de l’œuf d’or ». Puis, Lucien et Matthias ont mimé une descente en canoë et on a beaucoup ri. La soirée a continué par une partie géante de loup garou avant la boum et un show de feu fait par Sarah, Yves et Antoine. C’était un super moment.

Prière d’action de grâce

Avec les témoignages des catéchumènes, vous avez eu droit à quelques reflets de la vie à Asgard, de ce que nous avons vécu durant notre camp. De quoi avoir envie de dire merci à Dieu pour tout cela.

Soline : Seigneur, nous voulons te dire merci pour le merveilleux camp que nous avons vécu et pour les amitiés et les rencontres que nous y avons faites.

Line : Merci pour tout ce que nous avons découvert dans les animations et les discussions riches que nous avons eues les uns avec les autres.

Chloé : Merci pour les activités, les délicieux repas et l’après-midi canoë.

Lou-Ann : Nous te disons aussi merci pour les personnes que nous aimons.

Lydia : Il y a nos familles, nos amis. Il y a aussi tous ceux et celles qui sont précieux dans nos vies. Merci de les avoir protégés durant notre absence. Amen.

Envoi et bénédiction

Vous qui êtes restés à Midgard, sur la terre des humains, comme nous qui avons plongé dans le monde d’Asgard, nous vivons la vie et sa complexité. C’est cette vie, complexe qui est la nôtre, pas celle d’un monde idéal dans lequel tout semblerait aller de soi. Il est temps pour nous de retrouver cette vie et de la traverser avec la bénédiction de Dieu.

Que la paix, l’amour et la tendresse du Dieu Père, Fils et St-Esprit qui nous a accompagné, vous accompagne vous aussi, qu’il vous garde aujourd’hui, demain et toujours. Amen !