La Ruée vers l’or

De retour d’une merveilleuse semaine de camp vécue sous le soleil radieux de Tramelan, les jeunes du Passeport caté ont animé le culte de dimanche dernier.

Morceaux choisis des textes écrits et dits par les jeunes.

Bienvenue

par Julia, Soline, Elie et Chloé

Bienvenue dans l’univers de Pepit Town, une petite ville qui se situe tout près de Tramelan Town. Lundi dernier, nous, modestes chercheurs d’or, sommes arrivés dans cette sympathique ville, faisant croître sa population de 31 habitants. Nous avons été accueillis par la charmante tenancière du saloon : Adélaïde Appelwater.

Parmi le comité d’accueil, se trouvait :
Un croque-mort prospère ne manquant pas de mesurer son prochain, un banquier dur en affaires et quelque peu douteux, un chirurgien maréchal-ferrant et coiffeur qui n’inspirait pas confiance.
Heureusement, la shérif Daisy Barrows faisait tout de même régner la justice dans la cité !
Il y avait bien sûr aussi Charlie Wallace, reporter au Daily Mail, qui couvrait l’actualité.
Et que serait la ville sans les incroyables bâtisses, œuvres du menuisier Jackson Murphy ?
De passage à Pepit Town, un colporteur beau parleur nommé Charles-Adam Pemberton, dont les arnaques sont légendaires et à la hauteur de sa réputation de chasseur de primes.
Nous avons entendu le bruit courir qu’une certaine Miss Liz, chercheuse d’or aguerrie, avait trouvé un filon d’or. C’était la raison de notre venue. A notre tour, nous voulions nous mettre à la recherche de pépites !

Ce matin, nous sommes heureux de vous présenter les chercheurs et les chercheuses d’or : Jocelyne, Ambre, Alizée, Célestin, Maëlane, Romain, Eloïse, Amélie, Julie, Noah, Marine, Sofia, Lise, Lucien, Clémence, Elie, Anaïs, Romain, Timothé, Zoé, Lise, Gaëtan, Arthur, Julia, Soline, Lena, Matthias, Camille, Chloé et Thibault.
C’est un plaisir pour nous de partager avec vous ce matin certains moments marquants que nous avons vécu cette semaine.
Un camp qui s’est passé dans l’amitié et la bonne humeur.

Invocation

par Sophie et Eva Rosa

Accueillons ensemble la présence de Dieu au milieu de nous.

Oh Dieu, il n’y a pas de lieu trop éloigné
pour que tu ne puisses être présent.
Pas d’Est, pas d’Ouest trop profond
pour que tu ne puisses être
au milieu de celles et ceux qui te cherchent.

Au centre de la plus compacte des foules
ou dans la solitude d’une plaine désertique,
tu habites nos espaces.
Dans nos cœurs bouleversés,
ou dans nos esprits en paix,
tu te fais proche de nous.

Tu as habité avec nous cette semaine à Pepit Town.
En ta présence, les échanges ont été profonds.
Les confidences sincères.
Les rires et les larmes authentiques.

Sois au milieu de nous ce matin.
Et donne à nos paroles et à nos gestes la force de transmettre ton amour pour chacun et chacune d’entre nous.
Amen

Moments forts

A leur arrivée à Pepit Town, nos jeunes chercheuses et chercheurs d’or se sont vus offrir un terrain. Devenant propriétaires d’un espace dans lequel, chacun l’espérait, se trouvait de l’or. Les questions autour des richesses et des valeurs nous a beaucoup occupées. Lise et Romain nous en donnent quelques exemples.

Lise: Nous avons commencé par délimiter un terrain pour aller chercher des pépites. Puis nous pouvions changer ces pépites contre des dollars. Mais, à un moment de la semaine, la banque a été cambriolée et les pépites que nous avions ramassées ne nous servaient à plus rien. Nous avons alors discuté d’une histoire de la Bible, une parabole. Et nous avons appris que la richesse n’est pas forcément dans l’argent, elle peut aussi être dans nos souvenirs, nos amitiés ou nos moments passés ensemble!  Un soir, nous avons eu une soirée casino. Au début, la banque nous a offert une pépite.  Personnellement, je n’osais pas jouer par peur de trop perdre. Au final, je me suis laissée prendre au jeu : J’ai gagné mais j’ai aussi perdu. Je garde un excellent souvenir de ce moment. 

Romain: Lors de la soirée casino, on a joué à beaucoup de jeux comme par exemple « le puissance 4 », « le poker », « les machines à sous », « le 21 » ou « le jeu des 21 allumettes ». On s’est rendu compte que c’était difficile de gagner, la plupart d’entre ont perdu beaucoup de pépites. Ces pépites, on les avait difficilement gagnées pendant la journée! Dans la vie, c’est une bonne idée de suivre son rêve mais c’est dangereux de prendre trop de risques ; par exemple, au camp, on risquait de ne pas pouvoir se payer le petit-déjeuner!

Arthur, raconte-nous comment s’est terminée cette soirée casino au saloon de Pepit Town!

Arthur: À la fin de la soirée casino, on a appris que des bandits rôdaient autour de notre bonne ville de Pepit Town. Nous sommes partis à leur recherche mais – au final – c’est le menuisier Jackson Murphy que nous avons trouvé. Il cherchait du bois dans la forêt. Pas de chance, nous l’avons confondu avec l’un des bandits et l’avons capturé ; on voulait le pendre mais heureusement la shérif nous a retenus. La morale de cette histoire c’est qu’il ne faut pas trop se laisser emporter par son instinct et réfléchir à deux fois avant de prendre de graves décisions! 

Ouf! Il y en a un qui a eu chaud… Mais, sans rire, nous nous sommes aussi confrontés à la dure réalité de celles et ceux qui font face à la peur et à la violence. Zoé, tu nous racontes?

Zoé: Nous sommes allés visiter l’entreprise Digger. Cette société fabrique des machines de déminage. Au cours de la visite, les guides nous ont expliqué comment fonctionnent les machines qu’ils fabriquent, comment elles enlèvent les mines cachées dans le sol en retournant la terre ou en les faisant exploser. Ces machines sont incroyablement résistantes! Puis les guides nous ont raconté que les démineurs utilisent des chiens pour faire des plans des zones à déminer. Ensuite ils nous avaient préparé des simulations de situation. Par exemple, nous avons dû aider au ravitaillement d’un village entouré de champ de mines dans lequel nous devions nous frayer un passage. Par la suite, ils nous ont formé et expliqué comment faisaient les démineurs manuels afin de trouver et enlever les mines cachées dans les sols. Cette visite nous a appris que certaines personnes, même après les guerres, souffrent toujours des conflits, tout ça à cause de toutes ces mines et engins explosifs. Nous nous sommes rendus compte que nous avions de la chance de vivre dans un pays sans guerre et sans mines.

Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur

Amélie et Clémence lisent une parabole dans l’évangile de Luc (chapitre 12, versets 16 à 21):

Les terres d’un homme riche avaient beaucoup rapporté. Et il s’interrogeait en lui-même, disant: Que vais-je faire? Car je n’ai pas de place pour stocker ma récolte…. Ah voici ce que je vais faire: j’abattrai mes greniers, j’en bâtirai de plus grands, j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens; et alors je pourrai me dire: Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années; repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit: Insensé! Cette nuit précisément, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, à qui cela sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu. Amen

Acte 1

Le narrateur-Jésus (Gaëtan): Dans la ville de Pepit Town, la célèbre chercheuse d’or nommée Lady Pemberton a trouvé plein d’or dans sa mine. Elle rayonne de joie et de bonheur et se demande bien ce qu’elle va faire de tout cette fortune.

Lady Pemberton (Ambre): (joue avec ses tonnes de pépites d’or) Mais que vais-je faire de toutes mes pépites ? … Ah mais je sais ce que je vais faire : je vais me faire construire un super coffre pour qu’elles soient en sécurité. Ensuite, je pourrai m’acheter des robes luxueuses, des parfums, des sacs à main, de belles chaussures, des perruques et plein de Coca-Cola, ce breuvage hors de prix mais tellement à la mode.Bon, en attendant que mon coffre soit construit, je vais mettre toutes ces pépites à la banque.

Acte 2

Le narrateur-Jésus (Gëtan): Lady Pemberton veut toujours plus et toujours plus cher. Elle est connue pour aimer plus l’argent que les gens… Elle se rend donc à la banque.

La banquière (Julie): Bonjour Lady Pemberton. C’est pour un dépôt ?

Lady Pemberton (Ambre) : Oui, je veux placer l’entier de ces pépites d’or chez vous. J’espère qu’elles seront en sécurité.

La banquière (Julie): N’ayez crainte, Milady, notre banque est très sûre, la plus sûre de tout le Far West

Lady Pemberton (Ambre): Alors, parfait ! Sinon, gare à vous.

Acte 3

Le narrateur-Jésus (Gaëtan): Lady Pemberton rentre donc chez elle tout en rêvant à tout ce qu’elle voudrait s’acheter avec les dollars de son or. Mais malheureusement, les terribles bandits Sombrero Jack et Dynamite Joe viennent de s’échapper du pénitencier et ont précisément décidé d’attaquer la banque de Pepit Town ce jour-là.

(Sombrero Jack et Dynamite Joe débarquent dans la banque avec des révolvers bien chargés. La banquière n’ayant pas levé les yeux n’a pas conscience que sa banque va se faire braquer)

La banquière (Julie): C’est pour un dépôt ?

Sombrero Jack (Alizée): Non ! C’est pour un retrait ! (La banquière tremble de peur car il y a des révolvers)

Dynamite Joe (Marine): Les mains en l’air !

Sombrero Jack (Alizée): Allez, mettez toutes les pépites et tous les dollars dans ce grand sac ! Et toi, Joe prépare la corde pour la ligoter.

Dynamite Joe (Marine): OK Jack, bonne idée et empêchons-la de parler aussi. (Les deux bandits ligotent et bâillonnent la banquière puis s’en vont avec le magot. La banquière se débat un peu et arrive à se libérer. Elle se mets à courir dans le temple en criant)

La banquière (Julie): La banque a été dévalisée !!! La banque a été dévalisée !!!

Acte 4

Le narrateur-Jésus (Gaëtan): Voilà une terrible nouvelle. Lady Pemberton va l’apprendre très vite car juste au moment où notre banquière sort en criant à tue-tête, Lady Pemberton sort de chez elle pour s’acheter un nouveau parfum!  Sans doute la sheriff et son chien Rantanplan pourrons faire quelque chose.

Lady Pemberton (Ambre): Jesus (accent anglais) ! La banque s’est fait dévalisée ! Il faut que j’aille directement chez la Sheriff.

Rantanplan (Clémence): Moi, j’aimerais bien une niche. C’est agréable, cosy et frais ! Non, mieux une table car quand je m’installe dessous, il y a un fumet délicieux qui provient de ce que les humains ont à l’extrémité des jambes ! J’adore cette succulente odeur ! Je m’en nourris !

Lady Pemberton (Ambre): Sheriff, sheriff… Nous sommes ruinés. La banque a été dévalisée. Prenez donc votre chien Rantanplan et partez à la recherche des bandits, sur le champ !

La Shériff (Amélie): Calmez-vous, Madame… Et surtout parlez-moi sur un autre ton ! Je suis votre sheriff ne l’oubliez pas !

Rantanplan (Clémence): (à la Sheriff) Quelle autorité naturelle ! Cette personne doit être ma maîtresse. En tous cas, je l’ai déjà vue quelque part. Comment elle s’appelle déjà ?… Calamity Jane ? Non, ce n’est pas ça ! Ma Dalton ? Non plus… Quoi qu’il soit, j’aimerais beaucoup lui prouver mon amour en lieu sautant dans les bras.

(La banquière arrive aussi à ce moment-là chez la Shériff) La banquière (Julie): La banque a été dévalisée… C’est une catastrophe !

La Shériff (Amélie): Oui, je sais, Lady Pemberton vous a entendu crier à tue-tête !

Lady Pemberton (Ambre): Si vous ne retrouvez pas mon or, je ne vais pas pouvoir m’acheter mes parfums, mes robes et mon Coca-Cola !

La sheriff (Amélie) : (à Lady Pemberton) On s’en fiche de vos robes et de vos parfums… et plus encore du Coca-Cola. Il y a plus important, non ? Par exemple le fait que les habitants ne vont plus pouvoir manger.
(A la banquière) Alors, qui étaient les bandits ?

La banquière (Julie): Sombrero Jack et Dynamite Joe.

La sheriff (Amélie): Quoi ! Ils se sont encore échappés ! Il faut que je les rattrape ! Viens Rantanplan, on a du travail… Mais c’est vraiment les pires bandits de l’Ouest. A mon avis, on a peu de chance car ils vont cacher leur magot.

Rantanplan (Clémence): Oh, mais suis-je bête… C’est Lucky Luke ! Mon maître me prend en promenade… Chic !

(La sheriff passe devant tous avec Rantanplan et sort de scène, suivie par la banquière. Lady Pemberton reste seule à pleurer. A ce moment-là, Dieu qui est caché dans la chair se lève et prononce cette parole.)

Acte 5

Dieu (Maëlane): Insensée que tu es. Tu as mis toute ton espérance dans ton or, sans penser que tu pouvais le perdre du jour au lendemain… Ne sais-tu pas que les richesses de ce monde peuvent s’envoler ? Maintenant que tu as tout perdu où vas-tu trouver le sens de ton existence ? Quelles sont les personnes qui te viendront en aide ? Ou vas-tu trouver ton bonheur ? Où sera ton trésor à présent ?

Le narrateur (Gaëtan): Ainsi en est-il de la personne qui amasse des richesses pour elle-même et qui ne cherche pas les richesses de Dieu. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ! Amen

Moments forts

Des trésors, on en a découvert plusieurs. Les plus précieux n’étant pas forcément ceux forgés dans le métal doré. Les plus intenses n’étant pas toujours ceux qui brillent le plus aux yeux du monde. Des pépites, il y en a eu. Il suffisait de tendre la main pour en saisir. Des instants de grâce et de vie qui ont donné toute leur saveur à nos jours et à nos nuits. Anaïs, tu nous racontes un de ces moments de joie!

Anaïs: Après avoir passé une longue journée au soleil à marcher dans la poussière, nous avons fait une bataille avec des casseroles remplies d’eau et des pistolets à eau. Vous allez vous dire: « ça a l’air d’une bagarre » mais en fait c’était un grand moment de rigolade. Cela nous a permis de nous rapprocher et de créer de nouvelles amitiés. C’était le début de quelque chose de plus grand. 

Noah, tu aimerais aussi nous parler de ce qui a été pour toi une pépite.

Noah: Je voulais vous parler de quelque chose d’un peu « space » qui – a-priori – n’a pas trop sa place dans une église. J’aimerais parler de notre journée à la piscine de Tramelan. Là-bas, mes copains et moi avons passé l’après-midi aux plongeoirs.  Au début, personne n’osait trop se risquer mais, après une heure ou deux d’exercices, chacun partageait son expérience et aidait ses camarades à progresser. Nous avons finalement pris confiance en nous et appris à dépasser nos peurs. Je trouve que c’était une très belle expérience mêlant réflexion et « feeling ». 

Il faisait chaud. Les moments de jeu dans l’eau ont fait du bien. Mais toi, Célestin, ce sont d’autres moments de jeu qui t’ont marqué.

Célestin: Pendant le camp, il y a eu pleins de moments où on jouait aux cartes, comme par exemple le chibre où il faut jouer par paires. Ces moments étaient bien parce qu’ils nous permettaient de respirer entre deux activités. En plus, jouer avec les autres nous permettait d’apprendre à nous connaître. Jouer aux cartes demande de bien réfléchir et de bien comprendre les règles mais, quand on commence à bien jouer, c’est incroyable! Mais que l’on gagne ou que l’on perde, moi je trouve que ce sont des moments riches.

Vivre en communauté, ce n’est pas gagné d’avance. Il y a nos personnalités, nos caractères, nos affinités et aussi nos résistances parfois. Il y a les différences d’âge, d’opinion, d’aspirations. Timothé, que retiens-tu de cette expérience de vie?

Timothé: Au début du camp, il y avait pleins de petits groupes et il a fallu attendre le mardi, lors de la soirée casino pour que les groupes se rapprochent. Lors du dernier soir, durant la boom, ça a été le feu d’artifice! On s’est tous rassemblés dans une salle avec une ambiance de folie, à danser jusqu’au bout de la nuit. On a aussi été tirés au sort pour danser ensemble ce qui a permis de tisser des liens très forts entre les grands et les plus petits. 

Merci pour ces pépites!

Prière d’intercession

par Jocelyne, Lise, Olivier et Cécile.

Nos cœurs de chercheurs et de chercheuses de trésor s’ouvrent aux trésors des relations et à la solidarité. Une place est faite pour dire nos inquiétudes, nos aspirations. Ce qui a vraiment du sens et de l’importance pour nous. Dans la prière, remettons à Dieu ce qui habite nos cœurs.

Dieu qui est toujours là pour nous,
Je te prie pour tous les peuples qui subissent la guerre et les conflits armés partout dans le monde.
En particulier les populations victimes des champs de mines qui n’ont pas la possibilité de retrouver leur terre et leur vie d’avant la guerre.
Je te demande de soutenir les fondations qui développent des machines de déminage, les organisations et toutes les personnes qui luttent contre ce fléau.

Dieu qui est toujours là pour nous,
Nous te prions pour les élèves qui ont leur rentrée demain et les semaines suivantes.
En particulier, celles et ceux qui éprouvent une angoisse permanente, des difficultés comme la dyslexie, l’autisme, les troubles de l’attention,
qui se font harceler à cause de leur apparence,
qui changent de collège, dont la classe est éclatée.
Nous te demandons de nous donner de la confiance en nous, de nous rappeler que les notes ne nous résument pas, de nous aider à trouver du soutien auprès de nos proches et de nos amis.

Dieu qui est toujours là pour nous,
Je te prie pour la terre et les animaux.
En particulier les animaux en voie de disparition, le manque d’eau, la sécheresse, les dérèglements climatiques, l’empreinte carbone de l’import-export et des multinationales.
Je te demande de soutenir les agriculteurs et agricultrices et toutes les personnes qui travaillent avec la terre et la nature, d’encourager toutes les personnes dans leurs efforts pour préserver la vie de notre belle planète.

Dieu qui est toujours là pour nous,
Nous te prions pour les personnes qui ont des maladies physiques et psychiques ainsi que pour les proches qui les soutiennent.
En particulier celles et ceux qui sont atteints du cancer et d’autres maladies graves, celles et ceux qui souffrent de dépression, ont des idées noires, ont fait des tentatives de suicide, ainsi que tous ceux et celles qui ont des problèmes familiaux complexes et inimaginables.
Nous te demandons d’apporter de l’espoir, des moments de joie et de bonheur qui les aident à garder courage.
Amen

Reconnaissance

par Matthias, Lucien, Sofia et Lena

Des moments en or vécus avec des personnes en or. Des pépites de joie. Et aussi une place pour dire, écouter, partager ce qui blesse, ce qui inquiète, ce qui révolte. Tout cela vécu en Église. Quel privilège et quelle bénédiction! Cela ne peut que nous inspirer une prière!

Merci Seigneur, pour tout le bonheur apporté durant cette semaine.
Merci pour ces quelques jours de vie en communauté et de partage.
Merci pour la nourriture mais aussi la bonne humeur et la joie qui régnait.
Merci pour les rallyes qui nous ont permis de mieux nous connaître et découvrir les autres.
Pour les moments d’amitié, de rire et de solidarité.
Pour les discussions sans jugement, honnêtes et enrichissantes spirituellement.

Dieu, nous te sommes reconnaissants que le camp se soit bien passé.
De nous avoir soutenu et accompagné durant toute la semaine.
Merci de nous avoir réunis dans ce bel endroit entouré par la nature et plein de vie.
Notre reconnaissance va à toutes les personnes qui ont rendu ce camp possible.
Merci aux animateurs motivés, prévenants et bienveillants.
Merci aux cuisinières pour les délicieux repas qui nous ont ravi tout au long de la semaine.

Merci Seigneur pour ce camp qui restera gravé pour toujours dans nos mémoires.

Amen

Bénédiction

Va !
Cherche, creuse dans la vie
Pour y découvrir des pépites.

Investis dans les bons trésors
Mets-y ton cœur

Dieu te bénit
Lui qui est Père, Fils et saint Esprit.
Amen


Merci aux jeunes, aux animateurs et animatrices, et à Evan Métral notre pianiste qui nous a enchanté par sa musique Western durant tout ce culte!


En bonus, lisez ce numéro spécial de la gazette de Pepit Town: le Daily Mail entièrement rédigé et illustré par les jeunes durant le camp!