Psaume 23

(tiré de « Beauté des Psaumes », Ligue pour la lecture de la Bible, 2000.)

Le Seigneur est mon berger
Je ne manquerai de rien.
Il me met au repos dans des prés d’herbe fraiche
Il me conduit au calme près de l’eau
Il ranime mes forces.
Il me guide sur la bonne voie
Parce qu’il est le berger d’Israël.

Même si je passe par la vallée obscure
Je ne redoute aucun mal Seigneur,
Car tu m’accompagnes.
Tu me conduis, tu me défends,
Voilà ce qui me rassure.

Face à ceux qui me veulent du mal
Tu prépares un banquet pour moi.
Tu m’accueilles en versant sur ma tête
un peu d’huile parfumée
Tu remplis ma coupe jusqu’au bord.

Oui, tous les jours de ma vie
Ta bonté et ta générosité me suivront pas à pas.
Seigneur, je reviendrai dans ta maison
Aussi longtemps que je vivrai.

M’ouvrir…

« J’entends et j’oublie… Je vois et je me souviens… Je fais et je comprends ».
C’est une citation de Confucius qui date d’environ 500 ans avant JC. On pourrait la compléter par « Je vis et je m’en nourris… ».

Lire ou écouter les textes de la Bible, c’est bien. Mais se les approprier c’est encore mieux.

Comme c’est l’été, et donc un temps propice au repos et aux promenades dans la nature, je vous invite à faire une balade dans ce Psaume 23, et à essayer de le vivre comme si vous y étiez.

Pour cela il vous suffit de vous installer confortablement, de fermer les yeux si vous le souhaitez, de laisser parler votre imagination et de suivre le Bon Berger…  

Narration en lien avec le Psaume 23

 …Imagine….. Imagine que tu es dans un pâturage, l’herbe y est verte et abondante, parsemée çà et là de quelques touches de couleurs laissées par les fleurs sauvages.

Il fait un temps magnifique, l’air est pur, tout est calme et paisible…

Rien ne vient troubler le silence si ce n’est le bourdonnement des abeilles, le chant des oiseaux, le bruit d’un ruisseau, le tintement d’une clochette ou le bêlement d’un mouton…

Prends le temps de t’asseoir un instant là, sur une pierre au bord de l’eau, pour te reposer.

Profites-en pour te rafraichir, boire un peu, et admirer la nature et les montagnes…

N’est-ce pas un joli coin pour faire une halte et se reposer ?

…. Mais il est temps de reprendre la route et le Bon Berger t’invite à le suivre.

Tu peux y aller sans crainte, Il te connaît et Il connaît le chemin. Il te mènera sur le bon sentier, celui de la Justice, en honneur à Son nom.

Parfois ce n’est qu’un petit passage étroit entre parois rocheuses et ravins, rendu dangereux par les chutes de pierres, les serpents ou autres périls.

Parfois c’est à peine un sentier sombre se faufilant entre les rochers aux ombres menaçantes, et il faut bien regarder où tu mets les pieds pour ne pas tomber…

Mais avec Lui tu es en sécurité.

Il marche devant toi, s’appuyant sur un solide bâton et prêt à le brandir pour te défendre au besoin.

Il t’attend quand tu ralentis, te tend la main dans les passages délicats, te relève quand tu tombes, te soigne et te console quand tu te blesses, te porte quand tu n’en peux plus, t’encourage d’un regard ou d’une parole bienveillante, te félicite à chaque obstacle franchi…

Il te suffit de fixer les yeux sur ses larges épaules, de suivre son pas tranquille et de mettre tes pas dans les siens pour te sentir rassuré.                                                      

….. Te voilà arrivé dans une jolie clairière. Il est temps de faire une pause et de te restaurer. N’as-tu pas faim ?  Regarde, le Seigneur lui-même t’accueille.  Pour toi Il a mis la table et Il t’invite à prendre place devant un festin.

Ne t’inquiète pas de tous les dangers qui rôdent, ou de quiconque pourrait te vouloir du mal, Il veille sur toi et se charge de te protéger…

Il verse un peu d’huile parfumée sur ta tête en signe de bénédiction, te sert à boire et remplit ton verre à ras bord.

« Viens et installe-toi, te dit Jésus, tout est prêt ».

Seigneur, j’aimerais te parler :

Merci parce qu’aujourd’hui, tu dresses une table devant moi. Tu me traites comme un roi, une reine, tu me sers.

Face à mon besoin de sécurité, ou d’appartenance, tu viens me rassasier.

Tu me dis : « Tu m’appartiens, tu es à moi ».

C’est si rassurant d’être à toi, de t’appartenir. T’appartenir me donne de la valeur. J’appartiens au Roi des rois !  Au Seigneur des Seigneurs ! Je suis fils ou fille du Dieu Tout-Amour !

Tu me dis aussi : « Je suis avec toi », même si tu ne me vois pas.

Et par ce pain et ce vin, Toi, tu te rends présent mystérieusement. Tu viens en moi.

Merci Seigneur.

Amen

Je me souviens du dernier repas que le Seigneur Jésus a pris avec ses disciples

Dans la nuit où il fut livré, notre Seigneur prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit, le donna à ses disciples et dit : « Prenez et mangez, ceci est mon corps, donné pour vous ».

De même, après le repas, il prit la coupe, remercia Dieu et la leur donna en disant : « Buvez en tous ! Ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle répandue pour vous et pour la multitude pour que vous receviez le pardon. Faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez ! ».

S’il te plaît, Seigneur :

Donne-moi ton Esprit, Seigneur, afin que je puisse discerner le corps et le sang de ton Christ. Que cette communion transforme ma vie, remplisse mon cœur du Saint-Esprit, me donne la joie de ton Royaume,
par le Christ, mon Sauveur.

Seigneur Jésus, tu as dit à tes apôtres :« Je vous laisse la Paix, je vous donne ma Paix… Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre. »

Ainsi, je te prie : Ne regarde pas mes manques d’amour, mais le désir qui m’habite et la foi de ton Eglise.

Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette Paix.

Donne ta Paix aux Eglises orthodoxes, aux Eglises catholiques chrétiennes, aux Eglises catholiques romaines.

Donne ta Paix aux Eglises issues de la Réforme, à la Communion anglicane, aux Eglises évangéliques, à toutes les assemblées chrétiennes qui invoquent ton Nom,  et aux responsables de chacune de ces Eglises.

Conduis-nous vers l’unité parfaite,Toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles.

Je me prépare à la Communion

La table est prête, ce sont des humains qui l’ont préparée, mais c’est toi qui l’habites, Seigneur.

Merci pour le vin qui nous fait penser à l’huile d’onction, qui pourrait être celle de la fête, ou de l’élection, car tu nous choisis et tu nous protèges du mal.

Merci, car cette coupe est bien remplie de toutes les bénédictions que tu as en réserve pour nous.

Je romps le pain et j’élève la coupe du Salut

Le pain que nous rompons est communion au corps de notre Seigneur Jésus-Christ.

La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâce est communion au sang de notre Seigneur Jésus-Christ.

Je veux lui faire un place

Le  Seigneur est ici au milieu de nous, et désire partager ce repas avec chacun personnellement.

Je vous invite à faire une petite place à côté de vous pour qu’Il puisse s’asseoir et manger avec vous.

Je vous laisse quelques instants en tête à tête avec Lui, juste tous les deux.

Je suis sûre que vous avez plein de choses à vous dire…    

…

Venez, car tout est prêt !

 

Temps de communion

 

Peut-être que, dans ce moment de tête à tête avec Dieu, vous vous êtes dit quelque chose,

Ou que vous avez simplement senti, vécu ce moment, dans toute son intensité.

Parfois, il n’est pas facile de savoir que dire à Dieu, il nous manque les mots. Alors, je vous invite à nous adresser ensemble à ce Dieu maternel et maternant, avec les paroles que Jésus a enseignées à ses disciples :

Notre Père qui es aux Cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite
sur la terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Car c’est à toi qu’appartiennent
le règne, la puissance et la gloire
pour les siècles des siècles.

Amen

Seigneur, je te prie…

Merci car tu viens me donner une sensation de sécurité, un réconfort chaleureux.

Lorsque ce Psaume dit : « Dieu est avec moi »,
je prends conscience que Tu es avec moi.

Tu es présent à mes côtés, toi le Dieu de tendresse,

Tu fais preuve envers moi d’un amour qui t’engage.

C’est pourquoi, avec toi, je ne manquerai de rien, tu pourvoiras à tous mes besoins.

Seigneur, je te confie ma vie, de même que ce monde, l’actualité, tous les sujets qui me préoccupent…

Au sein de ma famille, je te confie les tensions relationnelles, les conflits, afin que tu m’aides à être artisan·e de paix.

Je te remets les politiciens de ce pays, comme de tous les pays du monde; ceux qui sont en interactions, de même que ceux qui font cavaliers seuls,
afin que des accords soient trouvés, qu’une entente se développe entre eux tous.

Je te prie pour les hommes, les femmes, les enfants, les vieillards, qui manquent de beaucoup de choses : de biens matériels, de biens essentiels, mais aussi d’empathie de leurs proches, de respect, de bienveillance.

Je te prie aussi pour tous ceux qui ne se sentent pas acceptés, qui ne trouvent pas leur place en ce monde, afin qu’ils découvrent ton amour et se découvrent comme « ne manquant de rien ».

Fais-moi la grâce de puiser en toi des forces nouvelles, toi qui me reçois à ta table et qui me nourris.

Amen

 

Le Psaume 23 actualisé par Christian Vez,

(dans la version « Les psaumes tels que je les prie », Olivetan, 2019, p. 44.)

Mon coach, c’est Dieu, Avec lui j’ai tout ce qu’il me faut.

Quand je suis fatigué, il m’offre des aires de repos,
des plages vides dans mon agenda,
des rencontres qui me désaltèrent. 

Quand je n’en peux plus il me restaure,
comme on restaure une maison délabrée.
Même lorsque je ne suis plus qu’une ruine,
il m’ouvre des perspectives d’avenir inédites, et il m’attend.

 Quand je passe par des moments difficiles,
je ne suis pas inquiet, mon Dieu,
car je sais que tu m’accompagnes.

Plus encore, tu traces un chemin pour moi
et tu le balises pour que je ne m’y perde pas.
Lorsque je me heurte à des difficultés, tu prends soin de moi.

 Tu me réserves un accueil VIP tout en délicatesse.
Tu me fais passer d’une vie remplie de mille choses
à une vie pleine de ta présence.

 Chaque jour, à chaque pas qui me fait avancer dans la vie,
je me sens mystérieusement entouré de ta douce bonté.

 C’est ainsi que je serai chez toi partout,
car tu es partout autour de moi.

Ce culte narratif a été élaboré en collaboration avec Sylviane Rebeaud

Image par amaurydeterwangne de Pixabay