Au cours de cette année 2017, où les protestants célèbrent le 500e anniversaire de la Réforme, chacun aura de multiples occasions de redécouvrir les nouvelles voies que les grands réformateurs du XVIe siècle nous ont ouvertes. Cependant, à vrai dire – du moins pour quelques-uns d’entre nous – il semble évident que l’oeuvre qui a le plus profondément marqué l’existence de notre génération, est celle de Karl Barth. Et non seulement la pensée et les textes de Barth, mais celle et ceux de théologiens et de pasteurs engagés à ses côtés. Parmi ceux-ci, nous aimerions présenter l’oeuvre et la personne d’Edmond Jeanneret, qui fut longtemps pasteur à Bôle (NE).
Personnalité singulière… car l’éminent théologien qu’il était – dans le
sillage de Barth – nous a laissé une oeuvre poétique importante, d’une tonalité unique que l’on retrouve dans l’ensemble de son oeuvre.
Il a su y réconcilier les hautes exigences et de l’art et de la foi. En effet, une grâce semble l’avoir protégé et des pièges de l’esthétique et de l’édification religieuse.
Albert Béguin, ce grand lettré voyait dans cette poésie «la chair indispensable à la théologie». «Une telle conception de la poésie où Dieu se laisse revêtir de la chair des mots, ne manquait, effectivement, ni d’originalité ni de perspicacité». (Gilbert Vincent, in «Poésies complètes», p. 1 et 2, 1985.)
Enfin… voici !… Pour Edmond Jeanneret, il paraît clair que Karl Barth a été le réformateur de notre temps.
Les veillées de carême s’inspireront de l’oeuvre d’Edmond Jeanneret…
Mardis 28 mars, 4 et 11 avril, à 20h, au temple d’Auvernier