Elles s’appellent Katharina de Bora, Marie Dentière, Charlotte Arbaleste de Mornay, Ursula Weyda ou Argula von Grumbach, notamment. Ces noms, par trop méconnus, cachent autant de femmes protestantes qui, par leur personnalité ainsi que leur engagement ont, chacune, marqué l’histoire.
Dans le cadre du Jubilé des 500 ans de la Réforme, le Temple du Bas accueille depuis le 17 janvier, et ce jusqu’au 31 mai prochain, l’exposition itinérante «Femmes d’espérance – Femmes d’exception». Lors du vernissage, Elisabeth Reichen a brièvement retracé la destinée hors-norme de quelques-unes de ces pionnières. L’oratrice a également rappelé l’atmosphère ainsi que les us et coutumes qui, à l’époque de la Réforme, régnaient en Suisse, en France, en Allemagne ou en Italie
Réalisée par le Groupe d’Orsay, à Paris, l’exposition emmène le visiteur dans un voyage initiatique à travers les siècles. En 35 panneaux, le badaud se voit proposé un parcours révélant la portée de l’implication de ces femmes protestantes dans la société, leurs aspirations et les progrès que leurs combats ont engendrés.
A noter qu’il est possible de demander des visites guidées de l’exposition. Rappelons aussi que l’ouverture du Temple du Bas est liée aux événements s’y déroulant. Dès le 1er mai, «Femmes d’espérance – Femmes d’exception» sera visible du lundi au vendredi entre 16h et 18h, ainsi que les samedis de 11h à 13 heures.
Renseignements: Elisabeth Reichen: 032 913 02 25 ou 078 703 48 41 (elisabeth.reichen@eren.ch)